Gestion du trafic : Citec à la journée technique OFROU

Citec

Le 19 octobre dernier s’est tenue à Berne la journée technique OFROU consacrée à la stratégie nationale de gestion du trafic. Son objectif ? Améliorer l’expertise sur cette thématique, et par extension la fluidité du trafic.

Cette journée technique a été suivie par Citec avec grand intérêt afin de pouvoir toujours mieux répondre aux attentes de nos clients et partenaires en matière de fluidité de trafic. Voici les principaux enseignements de la feuille de route ambitieuse de l’OFROU retenus par nos experts :

  • 25 % d’heures d’embouteillages en moins sur les routes nationales d’ici à 2030 : aplanir les pics de circulation quotidiens dans les zones surchargées fait partie des grandes priorités de l’OFROU.
  • 17 projets d’installations en priorité 1, dont 10 projets en cours et 7 projets à venir : l’OFROU accélère ses projets d’harmonisation des vitesses (GH-GW ou HV-AD) et de dosage de rampe aux jonctions, sur la filiale Romande.
  • Plus de 50 documents techniques de gestion de trafic, directives et manuels, en 3 langues : l’actualisation continue de l’ensemble de la documentation OFROU s’intensifie pour garantir aux auteurs de projet l’accès aux dernières exigences, sur tout le territoire national.
  • Plus d’intelligence dans les installations et équipements : les scénarios de gestion dynamique du trafic et les plans de feux s’adaptent davantage aux conditions de trafic, en temps réel.

Et demain, quelles tendances ?

  • La tarification des kilomètres parcourus est-elle une réponse à la disparition de la taxe sur les hydrocarbures ? Pour rappel, le financement des autoroutes en Suisse provient principalement des taxes sur l’hydrocarbure. Avec la présence exponentielle de véhicules électriques, la question du financement de l’autoroute à long terme se pose. Une tarification au kilomètre s’envisage d’autant plus qu’elle semble solutionner d’autres problèmes majeurs (redistribution du trafic, taux d’occupation, report modal, etc.).
  • Quelle délimitation entre la protection des données et la NaDIM, la confiance sera-t-elle le nouveau pétrole ? Plus précisément, la NaDim (« infrastructure nationale de données mobilitaires ») veut mettre en place une structure sécurisée d’échange des données afin de développer des offres interconnectées de mobilité. Le partage de données, même via des accès sûrs, pose les questions naturelles de protection et de risques de détention des données par des tiers. La confiance apparait comme le nouveau carburant d’une mobilité partagée, multimodale, intégrant aussi les routes à grand débit.
  • Comment intégrer la communication X2X sur les routes nationales ? L’automatisation des véhicules croît chaque année, comme le degré d’autonomie admis sur les routes. Les systèmes augmentent en fiabilité, avec la certitude que l’infrastructure se virtualise. Les véhicules intelligents sont incapables de lire de manière fiable les signaux dans des conditions de météo difficiles. La signalisation de demain pourrait être digitale, numérisée dans un environnement sans nuage mais dans le cloud. Les routes devront s’équiper du matériel nécessaire pour supporter l’internet des objets (IoT) et la communication entre eux (X to X).

Citec est d’ores et déjà présent dans ce domaine, son implication à la fluidification du trafic de grand débit fait partie des défis majeurs de demain. Les tendances et stratégies abordées lors de cette journée témoignent de l’importance de la mobilité innovante dans la gestion de trafic. Citec participe et participera encore demain à l’amélioration des connexions de nos agglomérations.

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